Au total, 22'589 personnes originaires des 22 Etats membres et trois Etats associés de l'ESA ont postulé aux avis de candidatures à l'issue de la clôture de la campagne de recrutement, ouverte du 31 mars au 18 juin.
>> Lire : Envie de partir dans l'espace? L'Europe recrute ses futurs astronautes
L'ESA avait reçu 8413 candidatures pour sa précédente sélection il y a onze ans, dont le Français Thomas Pesquet faisait partie. La campagne 2021, qui souhaite une nouvelle génération d'astronautes plus diversifiée, a attiré près de trois fois plus de monde et quatre fois plus de femmes (5419).
"C'est extraordinaire et certainement historique", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher, qui y voit un "symbole" de l'appétit européen pour l'exploration de l'espace, à bord de la Station spatiale internationale et avec les futures missions lunaires. "La concurrence s'annonce encore plus rude pour ces métiers de rêve, très convoités", a-t-il souligné.
Entre quatre et six candidats seulement franchiront la ligne d'arrivée fin 2022, au terme du long processus de sélection de six étapes. L'ESA retiendra également, pour la première fois, une vingtaine de personnes pour créer un "corps de réserve", ainsi qu'un astronaute avec un handicap physique.
Plus de 600 candidatures de Suisse
La France arrive largement en tête des candidatures, avec 7137 aspirants, dont 1662 femmes et 67 personnes handicapées. Suivent l'Allemagne (3700 candidats), le Royaume-Uni (1979), l'Italie (1860), l'Espagne (1344), la Belgique (1019), les Pays-Bas (998) et la Suisse (670).
>> Lire : Cherche astronaute suisse pour succéder à Claude Nicollier dans l'espace
L'ESA va désormais sélectionner les candidatures, pour lesquelles il est requis d'avoir moins de 50 ans, un diplôme de master scientifique ou d'ingénieur et au moins trois ans d'expérience professionnelle. Environ 1500 candidats seront retenus pour la prochaine étape qui comprend les tests psychologiques.
Outre les astronautes, l'ESA recherchera "dans les années à venir" un large éventail de professionnels de l'espace. L'agence fera en effet face à une vague de départs à la retraite d'ici 2030. "Je vous invite à consulter ces opportunités sur le site internet des carrières de l'ESA", a rappelé Josef Aschbacher.
ats/afp/lan