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Le champion francophone de "Ma thèse en 180 secondes" vient de l'UNIL

Yohann Thenaisie, lauréat suisse de MT180 2021.
Alain Herzog/MT180
EPFL [EPFL - Alain Herzog/MT180]
Un Suisse remporte le concours "Ma thèse en 180 secondes" / La Matinale / 26 sec. / le 1 octobre 2021
En présentant ses travaux sur la maladie de Parkinson, Yohann Thenaisie, de l'Université de Lausanne, a remporté la finale internationale francophone du concours scientifique "Ma thèse en 180 secondes", qui se tenait jeudi à Paris.

Yohann Thenaisie a remporté la mise grâce à la présentation, sous la barre des trois minutes, de son travail intitulé "Implémentation d'un protocole de stimulation cérébrale profonde adaptatif ciblant les troubles de la marche dans la maladie de Parkinson". Le doctorant en neurosciences devrait défendre sa thèse en 2022, afin d'obtenir le titre académique de docteur.

En lui remettant le premier prix, la ministre français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, a jugé important que les scientifiques sachent "faire aimer la science et la connaissance au public".

>> Pour en savoir plus : Yohann Thenaisie était l'invité de CQFD juste avant le concours

"Ma thèse en 180 secondes" a vu 24 doctorants et doctorantes originaires d'autant de pays se succéder dans une joute verbale censée couronner le meilleur travail de vulgarisation scientifique.

Le jury a attribué le deuxième prix à la juriste sénégalaise Aminata Diouf pour son projet de thèse sur la transmission des entreprises familiales au Sénégal et le troisième au Béninois Manhougbé Probus Kiki, à l'Université d'Abomey Calavi, pour son projet de capteurs ciblant un ravageur des récoltes.

La professeure émérite et membre du jury Annick Suzor-Weiner a vu dans l'évènement - organisé pour la France par le CNRS avec la Conférence des présidents d'université - une célébration de la "francophonie scientifique".

Transmettre des émotions

Autre membre du jury, la doctorante en immunologie et lauréate du concours 2019, Natacha Delrez, avait indiqué que le premier critère serait la "clarté du doctorant", mais aussi "la passion et la joie qu'ils ont à expliquer leur sujet".

Des qualités qui ont sans doute motivé le public - appelé à voter par internet - à attribuer son prix à Prince Makay Bamba, de l'Université de Kinshasa, pour sa thèse sur le décryptage des troubles du développement dans la jeunesse africaine.

Les candidates et candidats, issus de pays allant de la Belgique à la Tunisie, en passant par le Cameroun, la France ou la Moldavie, ont d'abord remporté une compétition nationale avant d'arriver en finale. Yohann Thenaisie a, lui, gagné le premier prix suisse en mai 2021.

Les scientifiques ont présenté jeudi soir des travaux variés, touchant par exemple à la production de draps de laine dans l'Irlande médiévale, à l'interaction des fonctions exécutives et du langage chez des locuteurs bilingues, une thérapie injectable pour réparer les disques intervertébraux ou, encore, à l'image de la peste dans la littérature.

ami avec agences

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