Le monde s’est en partie arrêté de tourner hier entre 17h et 1h du matin. Facebook, Instagram et WhatsApp étaient HS. Ce gigantesque blackout peut-il être le début de la fin pour l’empire Facebook? L’analyse de Julien Le Bot, journaliste spécialisé.
Immédiatement, des rumeurs de piratage ont été diffusées, égratignant le bénéfice confiance déjà bien entamé de l’entreprise. "C’est très compliqué de faire confiance à Facebook, mais il ne faut pas sombrer non plus dans la paranoïa. Pour l’instant cela ressemble quand même à un problème d’infrastructure technique d’une très très grosse machine ", précise l’auteur de "Dans la tête de Mark Zuckerberg", chez Actes Sud/Solin.
C’est très compliqué de faire confiance à Facebook, mais il ne faut pas sombrer non plus dans la paranoïa
Devenu hégémonique, Facebook s’attire de plus en plus de critiques. L’autorité américaine de la concurrence vient de lancer une seconde procédure pour monopole illégal contre cette société privée, qui fait parfois office de service public. "C’est l’ambiguïté de Facebook qui, par endroits, devient presque Internet, notamment dans certains pays en développement, où l’infrastructure de base et les communications sont très faibles", poursuit l’expert.
Une ancienne ingénieure de la société, Frances Haugen, sera par ailleurs entendue la semaine prochaine devant une commission du Sénat américain. Elle affirme que Facebook privilégie le profit à la sécurité.
Facebook pourrait-il disparaître? Mark Zuckerberg va-t-il sauter?
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Davy Bailly-Basin et l'équipe du Point J
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