C'est un résultat nul qui va permettre désormais de s'attaquer à d'autres hypothèses, a indiqué dans un communiqué l'Université de Berne, qui participe à la collaboration internationale MicroBooNE au Fermilab près de Chicago. Ces résultats, présentés dans le cadre d'un séminaire spécialisé, sont qualifiés de "tournant dans la recherche sur les neutrinos".
Pas de quatrième sorte de neutrinos
Avec les photons, les neutrinos sont les particules élémentaires les plus fréquentes dans le cosmos. Leur rôle dans le développement de l'univers est considérable. Ils proviennent de différentes sources, le soleil, l'atmosphère, les réacteurs nucléaires ou encore les accélérateurs de particules. Comme ils n'interagissent que rarement avec la matière, ils sont difficiles à mettre en évidence.
Jusqu'ici, trois sortes de neutrinos ont été identifiés. L'existence d'une quatrième, les neutrinos "stériles", par opposition aux neutrinos actifs, peut désormais être en grande partie écartée, selon les auteurs.
ats/iar
D'autres hypothèses à développer
Les scientifiques ont mené quatre études dans un détecteur de particules au Fermilab pour tester différentes interactions entre neutrinos, en vain.
Ils entendent maintenant investiguer d'autres hypothèses pour expliquer les anomalies constatées, comme la lumière produite par les collisions de neutrinos, ou encore la matière noire.