Des études avaient déjà montré que le plastique, sous forme de nanoparticules, se trouve dans notre corps. On sait désormais que les arbres en contiennent aussi et que ces nanoplastiques remontent dans leur feuillage. Sont-ils donc déjà partout?
Eclairage dans cet épisode du Point J avec Fabienne Lagarde, enseignante chercheuse à l’institut des molécules et des matériaux du Mans.
Je trouve que dans le pays où la réduction des méfaits fait partie des quatre piliers de la politique par rapport aux substances, c'est regrettable qu'on induise volontairement des risques.
"Des études ont montré que les additifs contenus dans le plastique peuvent induire des cancers, on sait que ce sont des perturbateurs endocriniens. Les nanoplastiques provoquent des risques inflammatoires, mais nous n’avons pas encore une vue complète des effets sur le corps humain", constate Fabienne Lagarde.
A l'EPFZ, la chercheuse Denise Mitrano travaille sur des solutions pour filtrer les nanoplastiques présents dans l'eau potable. "Il est difficile de mesurer des particules qui sont de si petite taille et de si faible en concentration. Dans notre laboratoire, nous avons donc adopté une approche différente pour pouvoir identifier les microplastiques et les nanoplastiques à l'aide de métaux traceurs."
Julie Kummer et l'équipe du Point J