Il est loin le temps où Facebook était synonyme de réseaux sociaux. Aujourd'hui, dans un marché devenu hyperconcurrentiel, les entreprises testent de nouvelles solutions pour monétiser leur communauté.
Au début, il y avait la vente des données des utilisateurs, puis la publicité, puis la publicité ciblée grâce aux données des utilisateurs. Désormais, c'est la chasse aux meilleurs créateurs de contenus, pour s'assurer que leurs communautés restent dans l'application.
Ces influenceurs sont payés pour leurs publications ou reçoivent directement de l'argent des internautes, moyennant une petite taxe pour la plateforme. Dorénavant, certains tentent le pari de l'abonnement et estiment que les utilisateurs sont mûrs pour payer.
Fonctionnalités payantes
Dans cet espace VIP virtuel, avec quelques francs par mois, vous avez accès à de nouvelles fonctionnalités: vous pouvez annuler un tweet, ne plus voir de publicités ou savoir qui a revu vos stories.
Les plate-formes de réseaux sociaux ont été habituées à accueillir chaque année plus d'utilisateurs. Désormais la croissance ralentit, voire s'inverse pour certaines d'entre elles.
Pour Laurent Haug, expert en stratégie d'innovation, le marché tâtonne: "Il faut trouver de nouveaux moyens de subsistance. Créer des nouveaux canaux de revenus. On a toujours payé. Ce qui change aujourd'hui, c'est le moyen de payer. Les utilisateurs ont plus d'options."
Un dernier point à ne pas négliger: la peur du régulateur. En effet, faire de l'argent avec les données des utilisateurs devient toujours plus compliqué. Les procès s'enchaînent et les lois se multiplient. L'abonnement, lui, assure une certaine tranquillité d'esprit pour les géants du numérique.
Pascal Wassmer