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La fusée de la Nasa décollera vers la Lune le 27 septembre au plus tôt

La fusée lunaire de la NASA se trouve sur l'aire de lancement 39B avant la mission Artemis 1 au Centre spatial Kennedy, le vendredi 2 septembre 2022, à Cap Canaveral, en Floride (AP Photo/Brynn Anderson). [Ap Photo - Brynn Anderson]
La fusée de la Nasa décollera le 27 septembre au plus tôt / Le Journal horaire / 21 sec. / le 13 septembre 2022
Le décollage de la nouvelle méga-fusée de la Nasa vers la Lune aura lieu au plus tôt le 27 septembre, a annoncé lundi l'agence spatiale américaine. La mission a déjà été avortée à deux reprises en raison de problèmes techniques.

Ce vol-test très attendu de la mission Artémis 1, sans équipage à bord, doit tester en conditions réelles la fusée SLS (pour Space Launch System) et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l'avenir.

Dérogation spéciale

Pour obtenir un feu vert, les équipes de la Nasa doivent parvenir à mener avec succès un test de remplissage des réservoirs de combustibles et obtenir une dérogation spéciale afin d'éviter de re-tester les batteries sur un système de destruction d'urgence de la fusée. Si l'agence ne reçoit pas cette dérogation, la fusée devra retourner au bâtiment d'assemblage, ce qui repousserait le calendrier de plusieurs semaines.

La fenêtre de tir du 27 septembre s'ouvrira à 11h37 heure locale pour 70 minutes, avec une fin de mission prévue le 5 novembre. Une seconde fenêtre possible est prévue le 2 octobre, a précisé la Nasa dans un article de blog.

>> Plus d'informations : Le décollage de la fusée Artémis vers la Lune à nouveau reporté par la Nasa

Problèmes techniques

La semaine passée, la Nasa disait espérer pouvoir faire décoller SLS le 23 ou le 27 septembre. Le lancement de la fusée avait été annulé le lundi 29 août, puis à nouveau le samedi 3 septembre, en raison de problèmes techniques, un contre-temps qui repousse le lancement effectif du programme américain de retour sur la Lune, Artémis.

La fusée orange et blanche SLS, qui n'a encore jamais volé, est en développement depuis plus d'une décennie. Cinquante ans après la dernière mission Apollo, Artémis 1 doit permettre de vérifier que la capsule Orion, au sommet de la fusée, est sûre pour transporter à l'avenir des astronautes vers la Lune.

>> Lire aussi : Chloé Carrière: "Le report du décollage de la fusée Artémis ne doit pas être vu comme un échec"

Test du bouclier thermique

Pour cette première mission, Orion s'aventurera jusqu'à 64'000 kilomètres derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu'ici.

L'objectif principal est de tester son bouclier thermique, le plus grand jamais construit. A son retour dans l'atmosphère terrestre, il devra supporter une vitesse de 40'000 km/h et une température moitié aussi chaude que celle de la surface du Soleil.

afp/hkr

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