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Twitter interdit à ses utilisateurs de promouvoir des réseaux sociaux concurrents

Le réseau social assure que les utilisateurs pourront aisément désactiver la nouvelle fonction si elle ne leur plaît pas. [Dado Ruvic]
Twitter va interdire à ses utilisateurs de promouvoir des réseaux sociaux concurrents / Le Journal horaire / 23 sec. / le 19 décembre 2022
Les utilisateurs de Twitter n'auront désormais plus le droit de publier des liens vers plusieurs réseaux sociaux concurrents, a annoncé dimanche la plateforme d'Elon Musk. Celle-ci suscite des inquiétudes après la suspension de comptes de journalistes.

"Twitter n'autorise plus la promotion gratuite de certains réseaux sociaux sur Twitter", indique le communiqué, précisant que sont concernés Facebook, Instagram, Mastodon, Truth Social, Tribel, Post et Nostr, ainsi que "des liens vers des agrégateurs de réseaux sociaux comme linktr.ee, lnk.bio".

Il devient par exemple prohibé de tweeter: "Merci de me suivre @Identifiant sur Instagram".

Risque de suspension de compte

Les utilisateurs qui iront à l'encontre de ce règlement risquent une suspension de leur compte: "Si des violations à la règle restent un acte isolé ou une première infraction, nous pourrons prendre un certain nombre de mesures allant de la suppression d'un ou plusieurs tweets jusqu'au verrouillage temporaire de compte(s)", détaille Twitter.

Mais "toute récidive entraînera une suspension permanente", avertit la plateforme. Les tweets ne sont pas les seuls à être concernés par cette nouvelle politique, puisque la biographie et le nom de l'utilisateur ne peuvent pas non plus contenir de lien, sous peine également de suspension temporaire, voire permanente.

Comptes de journalistes supprimés

Elon Musk, qui a récemment racheté Twitter pour 44 milliards de dollars, se veut un fervent défenseur de la liberté d'expression.

Il a pourtant, ces derniers jours, supprimé puis rétabli les comptes de plusieurs journalistes américains, de CNN, du New York Times et du Washington Post notamment. Cela a suscité l'inquiétude de l'Union européenne et de l'ONU, et la vice-présidente de la Commission européenne l'a même menacé de sanctions.

afp/hkr

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