"L'installation est unique en son genre dans le pays et constitue donc une garantie importante pour la compétitivité de la Suisse", a relevé mercredi le Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM). D'ici à 2040, le monde aura besoin de solutions de stockage d'énergie équivalant à 50 fois la capacité du marché actuel.
Le constat ressort d'une étude menée conjointement par l'Office européen des brevets et l'Agence internationale de l'énergie. En conséquence, ont constaté les intervenants présents à Neuchâtel, la course à la "batterie de demain" bat déjà son plein. Le processus entraîne des répercussions directes sur l'économie suisse.
Trop grande dépendance à l'Asie
Interrogé dans l'émission Forum de la RTS mercredi soir, Christophe Baillif, directeur du Centre d'énergie durable du CSEM et professeur à l'EPFL, a relevé l'importance des batteries qui joueront un rôle de plus en plus significatif dans la gestion des réseaux électriques.
Pour l'heure, l'Asie domine le marché en produisant 90% des batteries utilisées dans le monde. Pour lui, "cette dépendance ne peut pas continuer". La Suisse dispose des compétences pour occuper une place à la pointe dans le domaine des batteries. "Il y a du savoir faire et de nombreuses start-up y travaillent", relève-t-il.
"Avec nos nouvelles installations, nous élargissons le paysage des batteries existant en Suisse et le rendons plus compétitif", a résumé Christophe Ballif.
lan avec ats