"Eternels, c'est peut être un grand mot. Mais ce sont des polluants que l'on dit persistants, qui peuvent rester très longtemps dans l'environnement, notamment de par leur structure chimique. Ces substances sont composées de carbone et de fluore essentiellement et pour rompre ces liaisons, il faut beaucoup d'énergie", explique Florian Breider, responsable du laboratoire environnemental central de l'EPFL.
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Les PFAS sont présents "dans toute une palette d'applications où l'on veut des substances qui soient résistantes à la température, qui repoussent l'eau et qui soient inertes chimiquement". Mais comme ils sont très difficiles à dégrader, ils vont s'accumuler dans l'environnement, mais aussi dans les tissus graisseux du corps humain.
Il va falloir plusieurs années avant qu'un organisme élimine ces substances, par l'urine ou d'autres voies.
Quels sont les risques pour la santé humaine? Existe-t-il un moyen d'assainir les sols ou l'eau? L'utilisation de ces substances est-elle réglementée en Suisse?
Jessica Vial et l'équipe du Point J