Vers une automatisation de la vie quotidienne? Les nouvelles promesses de Google, Amazon et Microsoft
Gérer les rendez-vous, réserver des vacances, appeler un taxi, retrouver un document dans une mer de notes... Autant de tâches que peu de gens peuvent accomplir avec l'aide d'un véritable assistant personnel. Du moins jusqu'à récemment.
Cette semaine, les géants de la technologie comme Google et Amazon ont dévoilé leurs dernières mises à jour. Microsoft, de son côté, propose déjà à certaines entreprises son propre assistant, Copilot.
"Alexa, j'ai froid"
Les géants de la technologie propose chacun une approche unique de l'assistant personnel. Par exemple, Microsoft intègre des fonctionnalités dans diverses applications de Word à Outlook pour automatiser des tâches spécifiques telles que la rédaction de résumés de textes ou la réponse à un e-mail.
De son côté, Amazon mise sur la voix d'Alexa. Cette intelligence artificielle (IA) se connecte à votre maison intelligente et contrôle tout, des ampoules au chauffage en passant par les stores. La promesse d'Amazon est qu'Alexa comprendra le contexte de vos demandes, simplifiant ainsi l'interaction. Il n'est plus nécessaire de formuler une phrase spécifique, un simple "Alexa, j’ai froid" suffit pour augmenter le chauffage.
Google, quant à lui, mise sur Bard, une IA qui peut désormais accéder, si vous le souhaitez, à l'ensemble de l'écosystème Google. Bard peut fouiller vos données stockées sur Gmail, Google Docs, Google Drive, Agenda ou YouTube pour fournir des informations utiles, comme la réservation d'un vol et d'un hôtel, en réponse au mail d'un ami.
Une disparition en arrière-plan
Cependant, une préoccupation majeure demeure: la protection des données personnelles. Les entreprises affirment que ces données ne seront pas accessibles aux employés ni utilisées pour former l'IA. Cependant, cette promesse doit être surveillée de près car les conditions d’utilisation peuvent évoluer.
Bien que ces assistants numériques soient encore en phase d'expérimentation, ils suscitent des questions quant à leur avenir. Ils pourraient progressivement se fondre en arrière-plan, guidant nos choix sans que nous en soyons pleinement conscients.
Dans ce contexte, la transparence devient essentielle. Une future législation européenne sur l'intelligence artificielle, attendue en 2026, pourrait apporter des réponses à ces préoccupations.
Pascal Wassmer