Les messages de prévention concernant le VIH ou la PrEP visent principalement les hommes homosexuels, car ils ont été longtemps considérés comme la population la plus à risque. Mais qu’en est-il des personnes qui ne font pas partie de ce groupe cible?
Le professeur Matthias Cavassini revient sur les différents groupes à risque, notamment les personnes trans ou bisexuelles. Le médecin insiste sur le fait que "Les femmes en aucun cas ne doivent se sentir exclue de la PrEP puisque, si elles ont des rapports multiples, et qu’elles estiment aussi avoir un bénéfice à prendre une telle prophylaxie, c’est aussi recommandé."
Pourquoi prendre la PrEP ?
Au moment des essais cliniques, la PrEP a été donnée à des personnes qui avaient plus que deux partenaires par 6 mois et avec des rapports non protégés. Aujourd’hui, la décision de prendre ce traitement préventif dépend surtout de notre perception du risque et de la probabilité d'exposition au virus.
Or, selon Matthias Cavassini, le risque d’être infecté par le SIDA est au plus bas lorsque l’autre partenaire se sait VIH et prend correctement un traitement efficace, contrairement aux idées reçues.
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