C'est à Sion que la barre des 25 degrés a été atteinte ou dépassée le plus souvent depuis le 4 mai, date de la première "journée estivale" (au plan météorologique) en Suisse, relève vendredi MeteoNews. La capitale valaisanne a connu 103 jours de chaleur, sans compter ce vendredi, qui devait être le dernier de l'année.
Sion enregistre ainsi sa deuxième plus grande fréquence de températures estivales, après le record de 2018 (115 jours à 25 degrés ou plus).
Berne, Genève, Lucerne et Zurich ont aussi vécu la deuxième saison la plus chaude de leur histoire. Talonnant Sion, Genève a connu 102 jours d'été (sans compter vendredi). Bâle en a eu 100, vendredi non compris. Au sud des Alpes, le record de l'année se situe à Locarno (100).
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Un été à rallonge
Comparé aux deux dernières décennies, le premier jour de chaleur a été relativement long à se manifester cette année. Au nord des Alpes, les 30 degrés ont été franchis pour la première fois le 18 juin, tandis qu'au Tessin, l'événement s'est produit le 15 juin, à Biasca (TI).
La dernière journée tropicale (plus de 30 degrés) a eu lieu relativement tard, le 12 septembre (Genève, Bâle, Fahy/JU).
Sur l'ensemble de l'été, entre 15 et 25 jours de fortes chaleurs ont été recensés, dont 15 jours de chaleur consécutifs à Genève du 11 au 25 août, avec un pic de l'année au bout du Léman à 39,3 degrés le 24 août. Genève a ainsi frôlé son record de 1983 (16 jours de chaleur consécutifs).
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Entre 3 et 7 degrés au-dessus de la moyenne
A l'échelle nationale, l'année en cours présente actuellement un excédent de 1,6 degré par rapport à la norme de la période entre 1991 et 2020.
MétéoSuisse de son côté a indiqué à Keystone-ATS que les douze premiers jours d'octobre ont vu les températures se situer entre 3 et 7 degrés au-dessus de la moyenne.
Le retour à la normale saisonnière se fera samedi. Pour la première fois de l'année, l'automne sera pleinement ressenti.
Record mondial
Au plan mondial, après un mois de septembre aux températures record, l'année 2023 sera avec quasi-certitude la plus chaude jamais enregistrée, selon un rapport publié vendredi par l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).
"Il existe une probabilité de plus de 99% que 2023 se classera comme l'année la plus chaude jamais recensée", a-t-elle annoncé.
ats/hkr