Radio Canada s'est intéressée au secteur de la santé, en allant à la rencontre de chercheurs de pointe en intelligence artificielle. Objectif, comprendre comment les algorithmes permettent d’améliorer le dépistage et les diagnostics. Si des outils sont déjà bien ancrés dans les pratiques médicales, d'autres innovations sont attendues dans les prochaines années.
L'intelligence artificielle est aussi un enjeu majeur pour l'Afrique. Comment le continent africain peut-il lui aussi s’emparer de cet outil, développer la recherche en intelligence artificielle et en faire bénéficier les citoyens du continent? RFI s'est intéressée à l'entreprise Baamtu technologies qui, depuis trois ans, développe par exemple des applications téléphoniques en langue locale.
Et si les plantes pouvaient parler? On sait que les plantes communiquent entre elles, mais elles ne peuvent pas parler directement. En tout cas pas avant l'avènement de l'intelligence artificielle. Une équipe de recherche suisse a mis au point un système qui permet aux plantes d'envoyer des messages sur nos téléphones portables. Quand une plante a soif, elle envoie un message. Quand elle est attaquée par des parasites, elle envoie un message.
En France, ce sont les Jeux olympiques qui vont servir de support au développement de l’intelligence artificielle, dans le domaine de la sécurité, avec une loi sur la vidéosurveillance algorithmique qui teste des solutions techniques grandeur nature. L’expérimentation doit permettre de renforcer la sécurité des grands événements. Le texte de loi est une première en Europe, il limite l’utilisation de la vidéosurveillance à des situations précises: objets abandonnés, mouvements de foule, ou présence d’armes à feu… Mais les associations de défense des libertés individuelles craignent que ce contrôle se pérennise.
L’intelligence artificielle va-t-elle finir par remplacer les acteurs au cinéma? Des logiciels sont déjà capables de recopier, avec beaucoup de ressemblance, la voix et le visage d’une personne en quelques minutes seulement. Ces prouesses technologiques permettent à l’entreprise belgo-australienne "Metaphysic" de réaliser un film entier... sans acteurs. Alors, en l’absence d’un cadre juridique européen spécifique à l’utilisation de ces technologies, comédiens et comédiennes craignent pour leur survie. Leur image sera-t-elle détournée, usurpée à souhait? Seront-ils un jour remplacés par des avatars numériques?
Adaptation web: Victorien Kissling