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Le chat, ce compagnon qui menace la biodiversité

Un chat jouant avec une souris. [Reuters - Srdjan Zivulovic]
Le chat domestique serait l’une des espèces invasives les plus problématiques au monde / La Matinale / 1 min. / le 4 janvier 2024
Deux études récentes se sont intéressées au comportement prédateur des chats. Ils seraient l'une des espèces invasives les plus problématiques au monde. Mais leurs propriétaires peuvent contribuer à limiter les dégâts sur la biodiversité.

La première étude, publiée le 12 décembre, a identifié plus de 2000 espèces chassées par les chats. Dix-sept pour cent sont des espèces menacées.

En France, une deuxième enquête a cherché comment mieux protéger les proies de notre animal de compagnie préféré. Les scientifiques se sont intéressés plus particulièrement aux chats domestiques qui ont un foyer par le biais d'une grande enquête participative.

Cinq mille chats ont été suivis pendant sept ans. Leurs propriétaires étaient invités à documenter toutes leurs différentes proies et en ont recensé 40'000 au total.

Les 1,7 million de chats recensés en Suisse tuent plusieurs millions d'oiseaux par année, selon les estimations.

Souris, poissons...

Si la souris est la cible privilégiée, les chats s'attaquent aussi aux oiseaux et aux reptiles. Plus étonnant et plus rare: des poissons, des amphibiens, des gastéropodes et même des crustacés ont aussi été pris entre leurs griffes.

Au-delà du comportement du chat et de son âge, le paysage a aussi une influence. Là où la pression humaine est plus forte, comme en ville, les oiseaux et les lézards sont beaucoup plus en danger car leur habitat est dégradé.

Pour limiter les dégâts, chaque propriétaire peut agir: clochette au cou, stérilisation ou encore en limitant les escapades du chat à l'aurore et à la tombée du jour, là où leurs proies vont justement sortir de leur cachette pour chasser.

Sujet radio: Alexandra Richard

Adaptation web: juma

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