A peine partie pour la Lune, la mission américaine non-habitée rencontre des difficultés
L'alunisseur a décollé de Floride avant l'aube lundi, à bord de la nouvelle fusée Vulcan Centaur du groupe ULA, qui regroupe Boeing et Lockheed Martin.
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L'appareil, nommé Peregrine, a été mis sous tension peu après sa séparation d'avec la fusée et la communication a pu être établie avec succès.
Mais "malheureusement, une anomalie est survenue", a expliqué Astrobotic dans une déclaration sur X. Celle-ci a dans un premier temps empêché l'entreprise de réorienter l'appareil vers le Soleil, afin qu'il puisse recharger ses batteries grâce à ses panneaux solaires.
Une "manoeuvre improvisée" a finalement réussi, permettant de recharger la batterie du vaisseau, a plus tard déclaré l'entreprise.
Perte de combustible
Elle a cependant ajouté que le problème résultait d'un souci au niveau du système de propulsion, causant "une perte critique" de carburant.
Dans la nuit de lundi à mardi, Astrobotic a indiqué qu'il ne restait qu'une quarantaine d'heures de carburant à Peregrine avant que l'engin ne devienne "incontrôlable".
Se rapprocher du satellite de la Terre
D'ici là, "le but est de parvenir à rapprocher autant que possible Peregrine de la Lune", a indiqué l'opérateur, sans préciser si un alunissage en catastrophe serait le cas échéant tenté.
Astrobotic avait plus tôt publié une image montrant une partie de l'extérieur de l'appareil, visiblement endommagée: une photo qui appuie l'hypothèse d'un problème de propulsion, selon l'entreprise, qui a promis des nouvelles plus tard dans la soirée.
Peregrine a été développé par Astrobotic avec le soutien de la Nasa, qui a chargé cette entreprise de transporter jusqu'à la Lune du matériel scientifique.
afp/ami