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La transplantation permet de réduire les coûts de la santé, assure Swisstransplant

Le manque de donneurs reste un problème majeur. Les professionnels du don d'organes encouragent le dialogue
Le manque de donneurs reste un problème majeur. Les professionnels du don d'organes encouragent le dialogue / 19h30 / 2 min. / le 14 septembre 2024
La transplantation améliore la qualité de vie, mais elle permet aussi de faire des économies, met en avant Swisstransplant à l'occasion de la journée nationale du don d'organes. Les greffes de rein sont particulièrement concernées.

"C'est surtout dans les transplantations rénales où le gain pour l'assurance maladie est important, cela particulièrement dans le contexte financier serré du système de santé", précise Franz Immer, directeur de Swisstransplant, dimanche dans le 12h30 de la RTS.

Sur les 2225 patientes et patients inscrits sur la liste d’attente pour un don d’organe en 2023, environ deux tiers, soit 1490 personnes, étaient en attente d’un don de rein, indique Swisstransplant dans un communiqué. Les insuffisances rénales pèsent donc lourd sur le système de santé.

Les personnes qui en souffrent ont en effet généralement besoin d'une épuration du sang. Ces dialyses s'effectuent environ trois fois par semaine pendant quatre heures, la plupart du temps à l’hôpital. "En principe, une année de dialyse coûte 100'000 francs", explique Franz Immer. "Une transplantation rénale, elle, coûte 60'000 francs et le rein fonctionne en moyenne 18 à 20 ans".

Améliorer la qualité de vie

La transplantation permet par ailleurs d'améliorer la qualité de vie des patients, ajoute le directeur de Swisstransplant. La fréquence des dialyses les empêche généralement d'aller travailler et l’insuffisance rénale entraîne "une grande fatigue, des douleurs et d’autres restrictions drastiques, notamment en matière d’alimentation", affirme le communiqué.

Franz Immer estime que le nombre de dons d’organes augmentera avec l’introduction du consentement présumé au sens large, qui devrait entrer en vigueur en 2026.

>> Relire : La Suisse dit oui au consentement présumé du don d'organes

En attendant, Swisstransplant recommande à chacun et chacune de faire part de sa décision à ses proches et de la consigner, par exemple sur une carte de donneur ou dans des directives anticipées de la FMH.

edel

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