Anca Selariu, Ross Brockwell, Nathan Jones et la cheffe d'équipe Kelly Haston sont restés enfermés 378 jours dans un "habitat martien" à Houston, au Texas, dans le cadre d'une étude de la NASA.
Pendant tout ce temps, ils ont fait pousser des légumes, marché sur du sable rouge et travaillé sous des "facteurs de stress supplémentaires" parmi lesquels l'isolation, le confinement et une communication ralentie avec la "Terre" et leurs familles.
Comment se nourrir sur la planète rouge?
Les quatre camarades ont vécu dans "Mars Dune Alpha", une structure de 160 mètres carrés construite par des imprimantes 3D avec chambres, salle de sport, communs et même une ferme verticale pour faire pousser leur propre nourriture.
Dans une autre zone séparée de l'habitat par un sas et recouverte de sable rouge, les scientifiques ont effectué leurs "marches martiennes".
L'équipe a passé toute sa mission à "conduire des recherches scientifiques cruciales, principalement basées sur la nutrition, et à déterminer ses effets sur leur performance (...) alors que nous nous préparons à envoyer des hommes sur la planète rouge", a expliqué Steve Koerner, direction-adjoint du Centre spatial Johnson de la NASA.
Envoyer des humains sur la Lune puis sur Mars
ll s'agissait de la première des trois missions du projet Analogue d'exploration de la santé et des performances de l'équipage piloté par la NASA. Une autre mission d'un an simulant la vie sur Mars avait déjà eu lieu entre 2015 et 2016 dans un habitat à Hawaï, mais bien que l'agence américaine y ait participé, elle n'était pas aux commandes.
Dans le cadre de son programme Artemis, Washington prévoit de renvoyer des humains sur la Lune afin de mieux comprendre comment vivre loin de la Terre sur le long terme et ainsi préparer un voyage sur Mars qui pourrait intervenir à la fin des années 2030.
afp/dk