Le TDPM demeure largement sous-diagnostiqué et donc sous-traité, ce qui est regrettable étant donné l'existence de traitements généralement efficaces.
Dans le podcast Dingue, Zoé décrit son expérience: "c'est comme si je n’avais plus de peau et que tout me collait dessus. Avec des humeurs fluctuantes, je pétais mon plomb chaque mois". Le parcours diagnostique de Zoé a été long, et c'est en réalisant que ses trois internements psychiatriques étaient tous survenus pendant sa période prémenstruelle qu'elle a finalement identifié son trouble. Aujourd'hui, Zoé se porte beaucoup mieux.
Adrien Zerbini
Solitude et discrédit!
Francesco Bianchi-Demicheli, professeur à l’Université de Genève, sexologue et spécialiste en gynécologie psychosomatique, est effaré par le fait que les femmes souffrant de TDPM ne sont souvent pas entendues: "L'entourage et le corps médical, souvent, ne mesurent pas la grande souffrance de ces personnes dans ces moments-là. En étant dans une souffrance tellement forte et n'ayant pas le soutien nécessaire, il y a une grande solitude qui s'installe."