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Un patient utilise l'assistante virtuelle Alexa avec son implant cérébral

Mark, qui vit avec une sclérose latérale amyotrophique, utilise l'appareil de communication cerveau-machine de Synchron pour contrôler l'assistante virtuelle Alexa d'Amazon. [Synchron]
Un patient utilise l'assistant virtuel Alexa avec son implant cérébral / Le Journal horaire / 44 sec. / le 18 septembre 2024
Un homme de 64 ans souffrant de sclérose latérale amyotrophique (ALS), une maladie neurodégénérative, est parvenu par sa seule pensée grâce à un implant cérébral à utiliser Alexa, l'assistante virtuelle d'Amazon. Il a notamment pu faire des achats en ligne.

"Etre en mesure de maîtriser des aspects importants de mon environnement et de contrôler l'accès à du divertissement me rend l'indépendance que j'ai perdue", a confié Mark, cité dans ce communiqué de l'entreprise Synchron, qui a conçu l'appareil.

Il s'est dit "ravi" de "l'intégration de la technique intelligente avec [son] BCI", pour brain-computer interface ou appareil de communication cerveau-machine.

Il a ainsi pu contrôler par la pensée la domotique intelligente d'Alexa par l'intermédiaire d'une fonctionnalité de sa tablette Fire d'Amazon, a expliqué Synchron, précisant qu'il avait pu sélectionner des options préprogrammées telles qu'allumer ou éteindre des lumières, passer des appels vidéo, lancer de la musique, lire des livres sur sa liseuse Kindle et même faire des achats sur le site du géant du commerce. "Sans utiliser ses mains, ni sa voix", a insisté Synchron. Il peut aussi utiliser un masque de réalité augmentée grâce à son BCI (voir vidéo).

Dans un vaisseau sanguin

L'appareil de communication cerveau-machine (BCI) est implanté dans un vaisseau sanguin à la surface du cortex moteur. [Synchron - capture d'écran]
L'appareil de communication cerveau-machine (BCI) est implanté dans un vaisseau sanguin à la surface du cortex moteur. [Synchron - capture d'écran]

Tom Oxley, patron fondateur de Synchron, a estimé que le BCI formait "une passerelle entre la neurotechnologie et la technologie grand public, en donnant la possibilité aux personnes paralysées de retrouver le contrôle de leur environnement".

L'appareil est implanté dans un vaisseau sanguin à la surface du cortex moteur en passant par la veine jugulaire lors d'une opération peu invasive endovasculaire, a expliqué Synchron.

Le domaine des implants cérébraux est en plein essor. Les sociétés du secteur travaillent notamment à permettre à des patients paralysés de contrôler des ordinateurs par la pensée, leur redonnant par exemple la capacité d'écrire.

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ats/sjaq

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