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La grippe H1N1 plus bénigne que d'autres

La grippe H1N1 était plus bénigne que d'autres grippes saisonnières
La grippe H1N1 était plus bénigne que d'autres grippes saisonnières
L'infection par la souche H1N1 de la pandémie grippale de 2009 a présenté un risque plus faible de complications graves que d'autres récents virus de la grippe. Une recherche conduite aux Etats-Unis sur ce sujet a été publiée mardi.

Une analyse statistique de cas de grippe dans le Wisconsin (nord) montrent que les personnes ayant été infectées par le virus H1N1 étaient plus jeunes que celles qui ont été contaminées en 2007-2008 par la souche H3N2.

Le risque de complications graves n'a pas été plus grand chez les adultes et les enfants atteint par le virus H1N1 de 2009 comparativement aux souches virales des récentes saisons de grippe, constate le docteur Edward Belongia, de la "Marshfield Clinic Research Foundation", principal auteur des travaux parus dans le "Journal of the American Medical Association" (JAMA).

Ces chercheurs ont répertorié 545 cas de contamination par le virus pandémique H1N1 de 2009, 221 cas de grippe avec le virus H1N1 de la grippe saisonnière et 632 patients infectés avec le virus H3N2 de la saison grippale 2007/2008. L'âge médian des sujets de l'étude était respectivement de 10, 11 et 25 ans.

Chez les enfants, la grippe pandémique de 2009 avec une souche H1N1 n'a pas provoqué un plus grand nombre d'hospitalisations ou de pneumonies que les souches H1N1 ou H2N2 de la grippe saisonnière.

Les enfants davantage touchés

Parmi les adultes, 4% des personnes infectées par la souche pandémique H1N1 de 2009 ont été hospitalisées, contre 2,3% des personnes infectées par la souche de grippe saisonnière H1N1 et 4,5% des personnes atteintes d'une grippe provoquée par le H3N2.

 "Ces résultats indiquent qu'avec la souche pandémique H1N1 de 2009, les manifestations cliniques et le risque d'hospitalisation ont été similaires aux souches de la grippe saisonnière", écrivent les auteurs de l'étude.

Si la pandémie de grippe de 2009 a touché de façon disproportionnée des enfants, elle n'a pas pour autant accru le risque de complications graves ou d'hospitalisation, concluent-ils. La pandémie de 2009 provoquée par le virus A(H1N1) a eu un taux très élevé de transmission dans le monde.

Selon les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), de 43 à 89 millions de personnes ont été infectées aux Etats-Unis d'avril 2009 à avril 2010, entraînant 274'000 hospitalisations (chiffre médian) et 12'470 décès, soit bien moins que lors des grippes saisonnières.

agences/lan

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