L'université britannique de Cambridge arrive en tête de ce classement publié mercredi, alors qu'elle était deuxième en 2009. Elle ravit la première place à l'université américaine de Harvard, qui passe donc au deuxième rang. Yale (Etats-Unis), University College London et le Massachusetts Institute of Technology (MIT) prennent dans l'ordre les trois places suivantes.
Sur les cent premiers établissements, les Etats-Unis en comptent 31, le Royaume-Uni 19, l'Allemagne cinq, le Japon cinq, la Suisse trois, la Chine deux et la France deux.
L'EPFZ toujours bien placée
Pour la Suisse, l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), se hisse de la 20e à la 18e place et devient la première haute école d'Europe continentale. outre l'EPFZ, l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) gagne dix places et se classe 32e, alors que l'Université de Genève arrive 71e.
L'Université de Zurich perd neuf rangs et sort du Top 100 (101e). Les universités de Bâle, Lausanne et Berne se classent respectivement 137e, 152e et 162e.
L'EPFZ et l'EPFL se distinguent d'autant plus dans leurs spécialités. Au classement des meilleurs instituts de technologie et ingénierie, les deux hautes écoles suisses se placent respectivement en 8e et 31e position. En ce qui concerne les sciences naturelles, l'EPFZ obtient le 10e rang et l'EPFL le 49e.
L'EPFZ fait également partie des 100 meilleures hautes écoles pour les sciences de la vie, au 32e rang, tout comme sa voisine, l'Université de Zurich (53e). Cette dernière se classe aussi dans le top 100 pour les sciences humaines, en 72e place, accompagnée de l'Université de Genève (90e).
ats/cht
Réputation prise en compte
Ce palmarès, établi par le bureau d'études britannique Quacquarelli Symonds Ltd (QS), a pour particularité de moins prendre en compte la recherche scientifique, qui est au contraire l'essentiel des critères du classement concurrent de Shanghaï, explique l'hebdomadaire français "Le Nouvel Observateur", qui publie le classement.
Dans le palmarès QS, le taux d'encadrement des élèves, l'opinion des recruteurs, la proportion de professeurs et d'étudiants étrangers entrent pour 40% de la note.
La réputation académique de l'université, mesurée par un sondage auprès d'universitaires du monde entier, entre pour 40% et la qualité des travaux de recherche pour 20%.