"Un désinfectant des mains à base d'alcool n'a pas réduit de façon notable la fréquence de l'infection avec des rhinovirus -responsables notamment du rhume-- ou du virus de la grippe", écrivent les chercheurs.
L'étude a été présentée au premier jour du principal congrès mondial sur les maladies infectieuses: la conférence annuelle de l'ICAAC (Interscience conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy).
Légère différence
Les participants à cette recherche se sont désinfectés les mains toutes les trois heures pendant dix semaines (du 25 août au 9 novembre 2009). Dans ce groupe, il y a eu 42 infections sur cent sujets avec des rhinovirus, comparativement à 51 pour cent dans le groupe témoin.
De façon similaire, 12 participants sur cent qui s'étaient aussi régulièrement désinfecté les mains ont été infectés avec le virus de la grippe pandémique, contre 15 chez ceux n'ayant pas recouru à un désinfectant.
Accent sur la transmission aérienne
"La désinfection régulière des mains n'a pas non plus réduit de façon significative la fréquence des maladies provoquées par ces virus", écrivent les auteurs de cette recherche menée par le Dr Ronald Turner, de l'Université de Virginie.
Selon eux, "la protection contre ces infections pourrait requérir une plus grande attention à la transmission aérienne de ces pathogènes".
La 50e édition de l'ICAAC réunit quelque 12'000 spécialistes à Boston (Massachusetts) du 12 au 15 septembre.
ats/bri