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Quand Facebook se met à la géolocalisation

Facebook Places permettra-t-il aux usagers de se retrouver dans la réalité?
Facebook Places permettra-t-il aux usagers de se retrouver dans la réalité?
Facebook Places est disponible en Suisse depuis mardi matin. Ce service permet aux usagers du réseau social d'indiquer leur position, en activant le système de géolocalisation de leur téléphone portable. Ils peuvent également savoir où se trouvent leurs amis.

Après les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, Facebook offre désormais son service "Places" ("Lieux" en français, "Orte" en allemand) en Suisse et en Allemagne. Les usagers qui disposent de l'application Facebook sur leur téléphone portable peuvent indiquer leur position en tout temps.

Trouver ses "amis"

Le fonctionnement est simple. Après avoir activé le système de localisation de son téléphone, l'usager doit ouvrir le service "Lieux" sur son application Facebook. Pour indiquer sa position, il a ensuite le choix de consulter une liste de lieux répertoriés (restaurants, magasins,...), ou alors de directement localiser le lieu où il se trouve via GPS.

Ces données sont automatiquement consultables par ses "amis" sur sa page du réseau social. Ainsi, un membre de la "communauté" peut savoir où se trouvent ses connaissances, à condition que ceux-ci utilisent Facebook Places.

Un système très approximatif

Que les défenseurs du respect de la vie privée se rassurent. Le système n'est pas automatique. C'est-à-dire que l'usager décide lui-même s'il veut que sa position soit connue. Et s'il change de lieu, il doit refaire la manipulation. Sa position n'est donc pas suivie par GPS, contrairement à d'autres systèmes de géolocalisation comme Google Latitude.

Le service de Facebook permet même de donner une position erronée. En utilisant la liste de lieux répertoriés, l'usager peut prétendre se trouver dans un lieu où il n'est pas. En revanche, en utilisant l'option de géolocalisation par GPS, impossible de tromper ses amis. Ceux-ci ne pourront que vous retrouver dans la réalité.

Sébastien Bourquin

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