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L'UNIL renforce la recherche sur le cancer

La branche lausannoise du Ludwig Institute for Cancer Research (LICR) intégrera l'Université de Lausanne (UNIL) dès le 1er janvier 2011. Un accord de collaboration "historique" auquel le CHUV est associé a été signé mercredi.

Une quarantaine de chercheurs rejoindront les rangs de l'Alma mater. L'accord intensifiera les liens entre l'institut et l'UNIL.

Il permettra d'assurer aux chercheurs des conditions plus durables et plus stables, s'est réjoui mercredi le recteur de l'UNIL Dominique Arlettaz. Basé à New York, le Ludwig Center for Cancer Research est présent dans dix centres, installés dans sept pays.

Acteur majeur à l'échelle mondiale dans le domaine de l'immunologie et de l'immunothérapie, il est installé à Lausanne depuis 1973, où les scientifiques concentrent leur recherche sur l'étude des mélanomes, a rappelé John L. Notter, président du conseil.

Contexte unique

Le LICR, qui a revu récemment son organisation, a décidé de recentrer ses activités à Lausanne. La capitale vaudoise offre un contexte unique pour la recherche de pointe sur le cancer grâce à l'UNIL, au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et à l'EPFL, qu'il s'agisse de diagnostic, de traitement ou de prise en charge des patients, a déclaré Hugh Robson MacDonald, directeur de sa "filiale" lausannoise.

"Le canton de Vaud fait tout pour mettre en valeur les sciences de la vie. Il est réjouissant qu'il soit identifié comme l'un des lieux où se trouvent les meilleurs chercheurs du monde", a relevé la conseillère d'Etat Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département cantonal de la formation.

Applications thérapeutiques

Le nouveau centre collaborera très étroitement avec les chercheurs de l'EPFL et le CHUV. Il sera intégré dans le futur département d'oncologie commun à l'UNIL et au CHUV, a souligné Dominique Arlettaz. Sa constitution pérennise à l'UNIL les compétences en recherche clinique et translationnelle, soit le passage d'un concept élaboré en laboratoire à des applications thérapeutiques au lit du malade.

Cette collaboration accrue tombe particulièrement bien à l'heure où 30% des malades du CHUV souffrent d'un cancer, a relevé son directeur général Pierre-François Leyvraz.

ats/vig

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Des coûts partagés

Le Ludwig institute for Cancer Research financera très largement la nouvelle entité, baptisée Centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche contre le cancer, a expliqué Dominique Arlettaz, le recteur de l'UNIL.

Sur un budget annuel de six millions, il en versera trois. L'UNIL donnera un million, en sus des infrastructures qui seront installés à Epalinges et au CHUV. Ces moyens seront complétés par environ deux millions de fonds externes.