Le système d'exploitation
Chrome, que Google avait annoncé dès l'été 2009, s'appuie comme tous les
produits Google sur le principe de l'informatique dématérialisé ou "cloud
computing": il s'agit de faire gérer les données à distance par des
serveurs qui concentrent un énorme volume d'informations, ce qui permet aux
entreprises d'éviter les coûts associés au stockage de données sur place.
Sortie en 2011
"Pour nous c'est un long processus qui vise à mettre sur pied un véritable
modèle d'informatique dématérialisé", a déclaré le vice-président de
Google Sundar Pichai, lors d'une une démonstration à San Francisco.
Les
fabricants d'ordinateurs Acer et Samsung vont sortir des ordinateurs portables
équipés du système qui devraient arriver sur le marché l'année prochaine,
a-t-il indiqué. Le département d'Etat américain, American Airlines et Virgin
America font partie des premiers partenaires invités à tester cette innovation
de Google, qui a également passé un contrat avec l'opérateur Verizon pour que
ses ordinateurs portables bénéficient de connexions sans fil.
"L'informatique des décennies qui viennent, ce sera l'informatique
dématérialisée", a déclaré le PDG de Google, Eric Schmidt.
afp/cab
Un Internet Explorer qui protégera les données personnelles
Le groupe informatique Microsoft a annoncé mardi que la version commerciale de son nouveau navigateur Internet Explorer 9 (IE9), dont la sortie est attendue en début d'année, comprendrait une option permettant de limiter la transmission de données personnelles de l'internaute.
IE9, lancé pour contrer la concurrence accrue de navigateurs concurrents comme ceux de Mozilla (Firefox) et de Google (Chrome), donnera la possibilité de créer des listes de sites dont on refuse qu'ils épient (track, en anglais) le comportement de l'internaute.
Ces listes pourront être créées par l'internaute lui-même, ou par divers organismes. Il s'agira d'une option que le consommateur aura le choix d'activer ou pas.
Microsoft ne fournira par de listes préétablies de sites indésirables, a expliqué le patron de l'activité Explorer chez Microsoft, Dean Hachamovitch. Mais "des réseaux de sites et des associations peuvent travailler ensemble pour créer une liste largement recommandée".
Chaque internaute individuel aura en outre la possibilité de personnaliser cette liste, en créant s'il le souhaite des exceptions.
Cette annonce intervient moins d'une semaine après un rapport de la Commission fédérale du commerce (FTC), qui avait noté que les efforts d'autorégulation du secteur "ont été trop lents, et jusqu'à présent n'ont pas apporté de protection véritable" à la confidentialité des données.
Pour améliorer la protection des internautes, la FTC avait suggéré la création d'une option, peut-être intégrée dans le navigateur, qui pourrait interdire aux services en ligne de collecter des données sur les habitudes de consultation des internautes, pour notamment les protéger des sociétés de télémarketing.