Les organisateurs ont fait preuve mardi d'optimisme, au sortir d'une période
de doute causée par la crise financière. L'édition 2010 de la manifestation,
dont l'organisation avait été un temps remise en question, a finalement été
"un grand succès", a souligné devant la presse le président du Salon
de l'automobile Luc Argand. L'édition 2011 devrait continuer sur la lancée.
Les demandes des constructeurs en matière de surface ont été telles cette
année, que Palexpo s'est avéré trop petit pour pouvoir satisfaire tous les
besoins. "On nous a réclamé 6500 m2 que nous n'aurons qu'en 2013, avec la
couverture de la halle 6", a relevé Luc Argand.
Un pavillon vert plus grand
Outre les voitures classiques, la manifestation genevoise accorde une place
de plus en plus importante, au fil des ans, aux véhicules à propulsion
électrique ou alternative. Le pavillon vert sera à nouveau présent pour cette
81e édition. Ce lieu, que certains par le passé avait qualifié d'espace alibi,
a été repensé.
Le pavillon vert sera plus grand et abritera 36 exposants, a souligné Rolf
Studer, directeur général du salon de l'automobile. On pourra y découvrir une
vingtaine de premières mondiales et européennes. "Il s'agit cette année
d'un vrai écrin pour la présentation des nouvelles technologies", a ajouté
Luc Argand.
Les organisateurs attendent environ 700'000 personnes durant les onze jours
que durera la
manifestation. Leur souci n'est pas aujourd'hui de battre des
records de fréquentation, mais plutôt de mieux répartir le flot des amateurs de
voitures.
Les fins de journées enregistrent ainsi beaucoup moins de visiteurs. Pour
inverser la tendance, le prix du billet d'entrée a été divisé par deux dès
16h00. Le salon a comme chaque année conclu des arrangements avec les CFF pour
inciter les visiteurs à venir en train. Un accord a aussi été trouvé avec
Genève Tourisme pour ceux qui voudrait passer une nuit à Genève.
ats/lan
Marché automobile suisse en hausse
Max Nötzli, président d'auto-suisse, a profité de la présence des médias pour faire le point sur le marché indigène de l'automobile.
L'an dernier, 294'239 voitures neuves ont été vendues en Suisse. Par rapport à 2009, la progression a été de 10,6%, a-t-il fait remarquer.
De plus en plus d'Helvètes se tournent par ailleurs vers des véhicules plus petits et plus sobres. Le facteur pollution prend aux yeux des acheteurs une importance croissante. Dans ce domaine, de gros progrès ont été accomplis.