La nouvelle méthode de désensibilisation est prometteuse selon François Spertini, médecin chef du Service d'immunologie et allergie au CHUV: "C'est vraiment ça l'avenir. On peut même imaginer un traitement par voie orale plutôt que par injection", estime-t-il dans une interview au quotidien "24 heures".
Il indique qu'aujourd'hui, les allergiques aux pollens ont le choix entre deux méthodes: les antihistaminiques et la désensibilisation. La seconde solution consiste actuellement en une injection par mois pour chaque pollen sur une durée de trois ans.
"Ce traitement atténue les symptômes allergiques de l'ordre de 80%", relève le praticien. Il précise cependant que vu la lourdeur du processus, sur dix personnes qui consultent au CHUV, seule une choisit de se faire désensibiliser.
ats/jbu