Des tensions sont également apparues. La répartition du travail a été à l'origine de plusieurs conflits car "certains membres de l'équipage devaient beaucoup travailler alors que d'autres se comportaient plus souvent de manière passive", a expliqué un responsable scientifique du projet, Alexandre Souvorov, cité par le site en ligne Gazeta.ru.
Il a également révélé que les six volontaires, les Russes Soukhrob Kamolov, Alexeï Sitev et Alexandre Smoleevski, le Français Romain Charles, l'Italo-Colombien Diego Urbina et le Chinois Wang Yu, avaient éprouvé de la jalousie notamment concernant les messages qu'ils recevaient de leurs proches.
Parfois "un membre de l'équipage recevait plus de nouvelles de ses proches et un autre moins. Cela provoquait un léger sentiment de jalousie", a-t-il indiqué. Mais "nous avons conservé un équipage uni. Il ne s'est pas divisé en groupes séparés", a-t-il renchéri.
Enfermés 520 jours
Les six volontaires sont restés enfermés pendant 520 jours dans une réplique de vaisseau spatial pour simuler un voyage sur Mars (lire: Conquête de l'espace).
Ils ont quitté vendredi la capsule après avoir rempli avec succès cette mission. Le but était d'étudier les effets de l'isolement, de l'absence de lumière du jour et d'air frais que subiraient des astronautes qui se rendraient sur Mars, même si aucune expédition vers cette planète n'est prévue avant 20 ans.
ats/pima