Il n'y a pas eu de contamination, assure vendredi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Les plantes retrouvées près des trois laboratoires font partie de l'espèce des fausses arabettes, souvent utilisée dans la recherche. Les universités ont été informées et doivent identifier l'origine de la dissémination.
A Lugano, c'est du colza transgénique qui a été retrouvé. Le canton recherche sa provenance, indique par ailleurs l'OFEV, revenant sur une information du site neuchâtelois arcinfo.ch et de l'émission de la télévision alémanique "10 vor 10" diffusée vendredi.
Ces découvertes "ne sont pas une grande surprise", estime l'OFEV dans un communiqué. "Les laboratoires et les voies de communication sont des filières de dissémination possibles pour les plantes génétiquement modifiées".
Système de surveillance
Ces plantes ont été détectées dans le cadre de la mise en place d'un système de surveillance qui doit permettre une détection précoce dans l'environnement. Ce système est instauré en vue de la levée fin novembre 2013 du moratoire sur la culture de ces organismes génétiquement modifiés.
Les organisations environnementales Greenpeace et StopOGM ont demandé que l'OFEV prenne des mesures rigoureuses pour empêcher de futures contaminations. Une solution serait d'adapter les seuils de tolérance actuels. La plante de colza se répand assez vite et ses graines peuvent germer des années après sa diffusion, rappellent les organisations.
ats/pym