Selon l'alma mater, cet institut contribuera à inscrire Genève comme un pôle d'excellence dans les sciences de la vie et un contributeur incontournable à l'essor d'une médecine personnalisée. La création de l'iGE3 est une idée qui avait été émise à la fin des années nonante. Son inauguration tombe aujourd'hui à pic.
L'institut sera appelé à prendre en quelque sorte le relais du Pôle de recherche national (PRN) "Frontiers in Genetics" qui arrivera à son terme en 2013 et dont les instances dirigeantes sont hébergées par l'Université de Genève.
Accent sur la recherche fondamentale
Ce pôle de recherche a produit une science de tout premier plan et l'Université de Genève voulait que la dynamique qui avait ainsi été créée survive. Les sciences de la vie sont l'un des domaines prioritaires de l'Université de Genève, a rappelé son recteur JeanDominique Vassalli.
Alors que le PRN "Frontiers in Genetics" rassemble des groupes de recherche de différentes universités helvétiques, iGE3 ne réunit que des groupes genevois. La philosophie qui anime les deux entités est cependant la même. Il s'agit de favoriser les contacts entre les groupes de recherche et l'encadrement des jeunes chercheurs.
iGE3 sera très axé sur la recherche fondamentale. L'institut consacrera toutefois aussi du temps aux implications de la génétique et de la génomique dans le champ clinique. Une imbrication qui devrait permettre d'aider à dresser le profil biologique d'un patient et ainsi à le traiter avec efficacité.
ats/hof