Piloté par le Suisse André Borschberg, co-fondateur du projet, Solar Impulse a décollé jeudi matin de Rabat avec seulement cinq minutes de retard sur l'horaire prévu pour accomplir la partie la plus difficile de son périple.
Solar Impulse avait été contraint le 13 juin de faire demi-tour à mi-chemin du trajet en raison de vents forts. (Lire: De forts vents forcent Solar Impulse à faire demi-tour
L'avion, qui vole à la vitesse de 62km/h au dessus de l'Atlantique en direction de Casablanca, est attendu vers 23h30 locales (22h30 GMT) à Ouarzazate aux portes du désert, localité près de laquelle le Maroc doit construire la plus grande centrale solaire au monde.
Vol difficile
Ce vol devrait être le plus difficile que l'avion ait jamais effectué en raison de la nature aride et chaude du climat ainsi que de la proximité avec le massif montagneux de l'Atlas, haut de plus de 3000 mètres.
Après avoir entamé son voyage en Suisse, l'avion avait atterri le 5 juin à Rabat, après une escale de plusieurs jours à Madrid, accomplissant ainsi son premier vol intercontinental vers l'Afrique du nord. (Lire: Solar Impulse atteint le Maroc et réalise son premier vol intercontinental)
afp/mre