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Découverte de cellules de mammouth visiblement vivantes en Sibérie

Sculpture géante de mammouth en bronze, le 7 mars 2011 à Khanty-Mansiysk, Sibérie
Le mammouth a disparu il y a 10'000 ans de la surface de la Terre.
Des bouts de tissus de mammouth ont révélé début août des noyaux de cellules visiblement vivants en Sibérie orientale. Si cette découverte se confirme au laboratoire, le clonage de cet herbivore serait alors envisageable.

Début août, des scientifiques russes et sud-coréens ont découvert en Sibérie orientale à 100 mètres de profondeur des bouts de tissus - os, poils et substance grasse - de mammouth dans lesquels des cellules avaient conservé leur noyau visiblement vivant.

Cela pourrait permettre le clonage de cet herbivore disparu il y a des millénaires de la surface de la Terre, a indiqué Sergueï Fedorov, un membre de l'expédition de l'Université fédérale russe du nord-est de la République de Sakha (Iakoutie).

Noyau de cellules colorié

"Nous avons pu observer immédiatement sur place avec notre microscope portable que le noyau de certaines cellules était colorié", a renchéri Sergueï Fedorov.

Si ce résultat se confirme au laboratoire de Séoul, ces noyaux de cellules somatiques qui contiennent le génome complet de l'individu permettront de procéder au clonage du mammouth, comme le prévoit l'accord avec la Fondation sud-coréenne pour la recherche en biotechnologie Sooam.

ats/aduc

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Pionnier du clonage

L'un des pionniers du clonage, le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005.

Mais des spécialistes avaient rapidement révélé que le chercheur avait falsifié ses résultats et obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage.

Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, baptisé Snuppy, en 2005.