Modifié

Fonte record de la banquise arctique cet été sous l'effet du réchauffement

Séquences choisies - La glace de l'océan Arctique fond
Séquences choisies - La glace de l'océan Arctique fond / L'actu en vidéo / 33 sec. / le 18 septembre 2012
Les glaces arctiques n'occupent plus que la moitié de la surface qu'elles occupaient durant l'été il y a trois décennies, rapporte mercredi le Centre national américain de la neige et de la glace.

L'étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée cet été, tombant très au-dessous du précédent record de 2007 alors que la fonte des glaces s'est accélérée sous l'effet du réchauffement, a indiqué mercredi le Centre national américain de la neige et de la glace.

Les images prises par satellite montrent que la banquise s'est réduite jusqu'à 3,4 millions de kilomètres carré au 16 septembre, ce qui paraît être la plus petite superficie de l'année, précise le NSIDC (National Snow and Ice Data Centre) sur son site internet.

Plus rapide que prévu

C'est également la moitié de la surface minimale que les glaces arctiques occupaient normalement durant l'été il y a plus de trois décennies, selon le NSIDC. "Alors que nous savons depuis longtemps que la planète se réchauffe et que les changements les plus prononcés sont tout d'abord observés dans l'Arctique, peu parmi nous s'attendaient à ce qu'ils soient aussi rapides", ajoute-t-il dans un communiqué.

Le record de fonte de 2007 avait été franchi le 18 août dernier quand la superficie minimum des glaces arctiques était tombée à 4,10 millions de km2, contre 4,17 millions de km2 en 2007. Le 4 septembre, l'étendue de glace était passée sous les quatre millions de km2, brisant un nouveau record depuis que les mesures par satellites ont commencé il y a 33 ans, précise le NSIDC.

Changements profonds

Le NSIDC a observé des changements profonds dans la banquise arctique qui dans le passé était formée de multiples couches de glace accumulées au cours des ans, dont une grande partie persistait plusieurs années. Mais dernièrement, la banquise est de plus en plus formée de glace saisonnière, moins épaisse et qui fond rapidement durant l'été.

La diminution des glaces et les moindres chutes de neige au début de l'automne accélèrent le réchauffement de l'Arctique, précise Ted Scambos, un des principaux scientifiques du NSIDC.

afp/vtom

Publié Modifié