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Sortie officielle de la mini-tablette d'Apple: notre revue du web

Les Japonais ont été parmi les premiers à s'offrir le nouvel iPad mini.
Les Japonais ont été parmi les premiers à s'offrir le nouvel iPad mini.
Après avoir rechigné quelque peu, Apple a finalement dû suivre ses rivaux Amazon et Google sur le segment des mini-tablettes. A l'occasion de sa sortie dans 34 pays, dont la Suisse, nous avons recensé les plus et les moins de l'iPad mini. Petit tour d'horizon du web.

Les plus

Un point fait l'unanimité parmi les critiques: la qualité de la finition de l'iPad mini. "La qualité est - comme d'habitude - au rendez-vous. Le métal et le verre font leur petit effet. Les bords sont finis en biseau comme pour l'iPhone 5", relève ainsi Metro.

Les commentateurs apprécient également les caractéristiques physiques du nouvel appareil de la Pomme, très fin et très léger. "Les finitions en aluminium donnent une impression de solidité malgré un poids plume", écrit Le Monde dans son test.

Selon les chroniqueurs, l'iPad mini est très bon en termes de mobilité. De la taille d’une page de livre, "on peut le tenir plus facilement avec une seule main. C’est donc une tablette qui peut être transportée presque aussi facilement que le smartphone, mais offre un confort bien plus grand pour lire les journaux", note Le nouvel Observateur.

L'autonomie est aussi souvent mise en avant. Cupertino annonce une autonomie de 10 heures en utilisation normale pour l'iPad mini, comme son grand frère de 10 pouces. "La batterie pourrait même être un peu meilleure que celle du grand iPad", s'extasie le blog spécialisé Techcrunch.

Enfin, ce qui fait la différence par rapport à la concurrence, selon de nombreux sites, est le système d'exploitation d'Apple. Pour The Verge, iOS est en effet "le meilleur écosystème logiciel pour tablettes au monde à l'heure actuelle".

Les moins

Steve Jobs avait pour habitude de railler les tablettes de moins de 10 pouces, mais Apple a été obligé de s'aligner sur ses rivaux et de proposer lui aussi un iPad avec un écran plus petit. L'une des critiques qui reviennent continuellement dans les tests concerne justement cet écran. Pas sa taille, mais sa résolution.

L'écran possède une définition de 1024 x 768 pixels, identique à celle de l'iPad 2, avec une résolution de "seulement" 162 pixels par pouce. "Ce n'est pas mauvais, pas mauvais du tout, mais ce n'est pas le Retina Display [l'écran de l'iPhone 5 ou de l'iPad 4, NDLR]", note CNET. Alors qu'Apple a été le premier à pointer le doigt sur la qualité de ses écrans, le retour en arrière est un peu décevant mais il fallait sans doute faire certains compromis...", relève quant à lui Metro.

Le processeur A5 - autre source de critiques - est lui aussi hérité de l'iPad 2. Ce qui fait dire à 01net, sévère: "Cette configuration qui recycle des composants "vieux" au regard du cycle de vie de la high-tech montre qu'Apple a cherché à être présent sur un segment auquel il ne croyait pas précédemment." Toutefois, "l'iPad mini n'a montré aucun signe de ralentissement" lors du test effectué par Le Monde.

Mais le principal réquisitoire contre l'iPad mini concerne le prix, beaucoup plus élevé que celui de ses rivaux. Par conséquent, la nouvelle machine d'Apple n'est "qu'une menace mineure pour les tablettes Android", selon CNET. Selon certains analystes, elle pourrait même plutôt cannibaliser les ventes de l'iPad classique.

Didier Kottelat

Lire aussi: Apple sort un iPad mini pour riposter à Google et Amazon

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La question du prix, centrale ou pas?

Quelques jours avant la sortie de l'iPad mini, Amazon a lancé une campagne de publicité comparative dénigrant l'iPad mini. Intitulée "Much more for much less", soit "beaucoup plus pour beaucoup moins cher", elle vante les mérites du Kindle Fire HD.

Ce comparatif est toutefois quelque peu orienté. Plus exhaustif, le site tablette-tactile.net recense dans un tableau les caractéristiques des trois principales tablettes 7 pouces sur le marché à l'heure actuelle, l'iPad mini, la Nexus 7 de Google et la Kindle Fire HD d'Amazon.

Apple, de son côté, affirme que ses clients sont prêts à payer plus pour pouvoir utiliser un produit de la Pomme plutôt qu'un autre. "Le prix est trop haut, va limiter les ventes, laisse de la place à la concurrence… Mais l'iPad mini sera un carton car c'est un iPad", résume ZDNet.