Facebook a beau recevoir plus de mille offres spontanées chaque jour, il a envoyé une équipe de recruteurs en Suisse ce mois-ci. Principalement constituée d'ingénieurs, cette petite équipe va visiter l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), celle de Zurich, ainsi que l'Université de la Suisse Italienne à Lugano. Sa mission: recruter des ingénieurs.
"Nous espérons recruter 3 à 4 ingénieurs par école mais nous n'avons pas de limite. Si nous trouvons vingt ingénieurs très doués, nous les embaucherons les vingt", explique Alok Menghrajani, un ancien étudiant de l'EPFL aujourd'hui ingénieur en sécurité informatique au siège de Facebook à Menlo Park.
Rencontré mercredi à l'Application Security Forum d'Yverdon où il est venu donner deux conférences, Alok Menghrajani tentera lui-même fin novembre de convaincre les étudiants de l'EPFL de venir travailler pour le réseau social.
Manque d'ingénieurs
Facebook manque d'ingénieurs et recrute en dehors des Etats-Unis. Chaque année, le réseau social fondé par Mark Zuckerberg visite une quarantaine d'universités dans le monde. "Ce qui nous intéresse en Suisse c'est la qualité de l'enseignement d'une part mais c'est surtout le profil des étudiants en sciences informatiques qui ont effectué des stages et disposent de compétences pratiques et théoriques", précise Alok Menghrajani.
Contactée par la RTS, l'EPFL se félicite de la visite de Facebook et des liens qui persistent avec ses anciens élèves aujourd'hui employés par le réseau social et chargés de recruter sur les bancs où ils ont étudié. L'Ecole polytechnique fédérale précise que d'autres compagnies américaines, à l'instar de Linkedin, viennent aussi recruter dans ses murs.
Coralie Claude/vkiss