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La concentration des gaz à effet de serre bat des records

Le projet d'ordonnance du Conseil fédéral basé sur la loi sur le CO2 votée au Parlement déçoit. [AP - Andy Wong]
Environ la moitié du CO2 rejeté dans l'atmosphère y reste; le reste est absorbé par les océans et la biosphère terrestre. - [AP - Andy Wong]
Les principaux gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement climatique ont franchi de nouveaux pics en 2011, a indiqué mardi à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

La teneur en gaz à effet de serre de l'atmosphère a atteint un record, a affirmé mardi à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Le forçage radiatif (lire la définition qu'en donne le GIEC) de l'atmosphère par les gaz à effet de serre s'est accru de 30% entre 1990 et 2011, et de 1,2% entre 2010 et 2011, provoquant un réchauffement du climat.

Le dioxyde de carbone (CO2) a contribué pour quelque 80% à cette augmentation depuis 1990, et pour 85% ces dix dernières années, a précisé l'OMM à Genève. Le forçage radiatif total induit par l'ensemble des gaz à effet de serre persistants était en 2011 de 473 parties par million en équivalent CO2.

Exploitation des combustibles fossiles en cause

Depuis le début de l'ère industrielle, en 1750, quelque 375 milliards de tonnes de carbone ont été rejetées dans l'atmosphère sous forme de dioxyde de carbone (CO2), surtout à cause de l'exploitation des combustibles fossiles.

"Ces milliards de tonnes de dioxyde de carbone rajoutées à l'atmosphère vont y rester pendant des siècles, accentuant le réchauffement de notre planète et se répercutant sur tous les aspects de la vie sur la terre, et les émissions futures aggraveront encore la situation", a averti le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

ats/ptur

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