La naissance du code-barres
Lorsqu'il était étudiant, l'inventeur du code-barres Norman Joseph Woodland entend une conversation entre un de ses professeurs en ingénierie et le dirigeant d'une épicerie, qui se demande comment tracer et répertorier rapidement ses produits. Se servant de son expérience d'assistant au sein du Projet Manhattan, programme militaire pour développer la bombe atomique, il décide de quitter l'université pour se consacrer à sa nouvelle idée: le code-barres.
L'illumination sur une plage de Miami
C'est à Miami que Norman Joseph Woodland a l'idée d'utiliser le motif à rayures zébrées pour stocker des informations en dessinant des lignes dans le sable sur la plage, tentant d'imiter le code morse.
Brevet à 15'000 dollars
Norman Joseph Woodland et son associé Bernard Silver avaient déposé le brevet du code-barres en 1952 et l'avaient vendu à l'entreprise d'électronique Philco pour seulement 15'000 dollars.
Premier article scanné: des chewing-gum
Le premier article lu en caisse grâce au code-barres est un paquet de chewing-gum pour 69 cents dans un supermarché de l'Ohio en 1974. En France, c'est l'Euromarché d'Evry qui s'est équipé en premier. Premier article scanné: des galettes de Fouesnant.
L'anatomie du code-barres
La grande consommation utilise les codes dits "EAN 13" (European Article Numbering à 13 chiffres). Les deux ou trois premiers chiffres indiquent le pays de provenance du produit (76 pour la Suisse). Les 4 ou 5 suivants sont le numéro de l'entreprise participant au programme EAN et les 4 ou 5 suivants le numéro de l'article. Enfin, le treizième est un numéro de contrôle (ou CheckDigit) qui se calcule en fonction des douze chiffres précédents.
Calcul du caractère de contrôle
Pour calculer le treizième chiffre d'un code-barres EAN 13, il faut: additionner les douze chiffres précédents, diviser cette somme par 10 et y soustraire 7. A vos calculettes!
Le mythe du code-barres satanique
Une théorie est apparue dès les premiers code-barres dans les années 1970: les code-barres seraient liés au satanisme. Cette théorie vient de la présence dans tous les code-barres du chiffre 666, le "chiffre du diable". En effet, tous les code-barres comportent au début, au milieu et à la fin une double barre fine et rapprochée correspondant au chiffre 6.
Le code-barres au cinéma
Le cinéma, surtout la science fiction, s'est emparé du code-barres comme de bien d'autres technologies. On peut par exemple en apercevoir dans le flim L'Armée des douze singes ou Hitman. Les personnages de la série Dark Angel ont aussi avec un code-barres tatoué sur la nuque.
Appliquer le code-barres à l'être humain
C'est une proposition d'une écrivain de science fiction Elizabeth Moon. Selon elle, implanter un code-barres à chaque être humain à sa naissance permettrait notamment aux soldats de différencier les combattants des civils, afin d'éviter les dommages collatéraux dans les conflits armés. Ce serait aussi la fin de tout anonymat.
vtom