L'installation de ces bennes à ordures d'un nouveau genre a débuté à Bologne et dans d'autres villes du nord-est de l'Italie, ont annoncé lundi les promoteurs du projet appelé "Identis WEEE".
L'objectif est de doubler la collecte des objets qui ont un impact significatif sur l'environnement. Il s'agit notamment des téléphones portables, des ampoules ou des jouets électroniques composés de matériaux réutilisables, comme le fer, l'aluminium ou le verre.
Soutien de l'UE
Soutenu par l'Union européenne (UE), le projet est développé par les italiens Hera et Ecolight - consortium de firmes privées pour la gestion des déchets électroniques, des piles et des accumulateurs -, ainsi que la fondation espagnole Ecolum.
D'un coût de 4,3 millions de francs, dont la moitié est financée par l'UE, il se propose aussi d'établir la traçabilité de ces matériaux, afin d'en contrôler l'élimination.
ats/aduc
50 millions de tonnes de déchets
"Dans le monde entier, le gaspillage est en train d'augmenter en raison d'un rapide renouvellement technologique. Si l'élimination de ce type de déchets n'est pas gérée correctement, les DEEE auront un impact significatif sur l'environnement", fait valoir la firme italienne Hera.
Selon le dernier rapport de l'ONU, 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produits chaque année dans le monde et seulement 10% sont recyclés.
L'ONU estime aussi que 75% des déchets électroniques européens sont exportés illégalement vers la Chine ou des des pays d'Afrique, où les normes environnementales sont moins strictes.