Des chercheurs de l'Université d'Osaka ont indiqué avoir développé un vaccin à base de poudre, appelé BK-SE36, dérivé d'une protéine génétiquement modifiée découverte à l'intérieur du parasite vecteur du paludisme et qu'ils ont mélangée à un gel d'hydroxyle d'aluminium.
Les scientifiques affirment que le BK-SE36 devrait réduire nettement le nombre de décès provoqués par le paludisme transmis par les moustiques, en l'occurrence l'anophèle femelle.
Un vaccin testé en Ouganda
Selon les chercheurs d'Osaka, le vaccin a déjà été testé dans le nord de l'Ouganda entre 2010 et 2011 sur des personnes de 6 à 20 ans et une étude postérieure aurait révélé une efficacité serait de 72%.
Interrogé par l'agence de presse japonaise Jiji, le professeur Toshihiro Horii, qui a dirigé les recherches, a indiqué qu'il pensait passer à l'utilisation pratique du BK-SE36 "dans cinq ans après une étude clinique sur des enfants de 1 à 5 ans, qui constituent le gros de la mortalité causée par le paludisme".
afp/boc
Les espoirs déçus d'un vaccin britannique
Un vaccin expérimental antipaludéen du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), le premier et le plus prometteur contre cette maladie meurtrière, s'est avéré en mars perdre toute efficacité après quatre ans chez les enfants.
Malgré des progrès importants du côté de la prévention, la maladie tue encore 781'000 personnes par an. 85% sont des enfants de moins de cinq ans en Afrique sub-saharienne, selon l'Organisation mondiale de la santé.