Trente ballons ont été lancés en Nouvelle-Zélande par Google. Ils doivent délivrer une connexion internet qui va être testée par cinquante volontaires au sol grâce à une antenne installée sur le toit de leur habitation.
Le projet "Loon" - raccourci de "balloon" (ballon en anglais) mais qui signifie aussi "fou" ou "dingue" - propose de recourir à des flottes de ballons dérivant au niveau de la stratosphère afin de fournir un accès internet aux zones survolées.
"Effet miroir"
Des faisceaux de signaux sont envoyés vers le ballon, qui les renvoie vers le sol en direction d'antennes ou boîtiers (placés par exemple sur les toits de maisons). Le ballon a en quelque sorte une fonction de miroir réfléchissant, a expliqué un des directeurs du laboratoire GoogleX.
"Nous n'en sommes qu'aux balbutiements du projet, mais nous avons d'ores et déjà conçu un système qui utilise des ballons, transportés par le vent à des altitudes deux fois supérieures à celles des vols commerciaux, pour fournir un accès à internet à des vitesses comparables, voire supérieures à celles des réseaux 3G actuels", explique le groupe.
ats/mre
Plus de 2 milliards d'internautes
Selon l'Union internationale des télécommunications (UIT), le monde comptait 2,26 milliards d'usagers de l'Internet à la fin de 2011.
A la fin de 2011, on comptait 589 millions d'abonnements au large bande avec une connexion fixe et le double, soit 1,09 milliard, d'abonnements au large bande mobile.
Grâce à une progression actuelle de 60% par an, il pourrait y avoir cinq milliards d'abonnements haut débit sur les téléphones portables et smartphones en 2017.