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Explosion du nombre de cyber-attaques contre des téléphones portables

Les téléphones intelligents n'offrent pas tous les gages de sécurité pour le transfert de données bancaires, selon des chercheurs.
Les cyber-attaques contre les smartphones vont augmenter de façon exponentielle / Le 12h30 / 1 min. / le 26 juin 2013
En une année, le nombre d'attaques informatiques ciblant des smartphones a augmenté de 614% selon une étude américaine.

De mars 2012 à mars 2013, le nombre de programmes malveillants introduits subrepticement dans les téléphones munis d'internet a bondi de 614%, a calculé l'équipementier en télécomunications Juniper Networks, basé en Californie.

Principalement Android

Celui-ci montre, dans son étude publiée mercredi, que le système d'exploitation de Google, Android, est particulièrement touché par ces attaques informatiques: il est concerné par 92% des attaques.

Ce fait s'explique par la domination mondiale d'Android, système ouvert sur le secteur, où il occupe environ trois quarts des parts de marché. Mais, estime Karim Toubba, de Juniper, c'est aussi un signe qu'"Android n'a pas un système de filtres sécuritaires aussi rigoureux", même s'il note que "tous les systèmes d'exploitation ont leurs vulnérabilités".

L'étude révèle que la plupart des attaques sont menées de Russie ou de Chine. Une tendance criminelle qui devrait augmenter de façon "exponentielle dans les années à venir", met en garde le rapport.

ats/vkiss

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Faux services et entreprises visées

Le premier type d'attaques consiste en des messages commerciaux envoyés pour proposer un faux service, moyennant un modique paiement, de 10 ou 50 centimes par exemple. Généralement, les usagers se rendent à peine compte de l'attaque, qui se reflètent par quelques centimes en plus sur leur facture. Souvent, l'arnaque se présente sous forme de SMS ou de courriels proposant l'actualisation d'un programme ou d'une application.

Juniper observe aussi l'essor d'attaques plus sophistiquées, relevant du piratage de données d'entreprises ou gouvernementales. "Ils peuvent utiliser l'appareil comme un engin de reconnaissance avant d'aller plus loin dans le réseau d'une entreprise", explique un auteur de l'étude, notant que de nombreux salariés avaient accès à leur serveur professionnel via leur téléphone.