La culture du riz devra s'adapter à la sécheresse, une des conséquences du changement climatique: des chercheurs ont identifié un gène qui favorise la croissance des racines, permettant à la plante de puiser l'eau plus profondément dans le sol. Ces résultats sont publiés dimanche dans la revue Nature Genetics.
Le riz est particulièrement sensible au "stress hydrique", le manque d'eau, en raison de son enracinement superficiel par rapport à d'autres cultures.
Enracinement plus profond
L'amélioration génétique de sa tolérance à la sécheresse, en favorisant la croissance des racines pour que la plante puisse accéder à des ressources d'eau plus profondes dans le sol, est donc l'une des stratégies les plus prometteuses.
L'équipe de Yusaku Uga, de l'Institut japonais des sciences agrobiologiques, a identifié un gène appelé DRO1 qui favorise la croissance des racines vers le bas, et donc un enracinement plus profond.
afp/lan
Une des céréales les plus cultivées
Le riz est avec le maïs et le blé une des céréales les plus cultivées au monde.
C'est actuellement l'aliment de base de trois milliards d'humains et les estimations de croissance démographique montrent la nécessité d'augmenter de 40% le rendement des cultures dans les zones sujettes à la sécheresse d'ici 2025.