Certains des fragments retrouvés dans l'Oural russe montrent que la météorite a subi un "processus de fusion intense" avant même qu'elle ait pénétré dans l'atmosphère terrestre, selon l'analyse de chercheurs de l'Institut de Géologie et de Minéralogie de Novossibirsk en Russie.
"Cela signifie presque à coup sûr qu'il y a eu une collision entre la météorite de Tcheliabinsk et un autre corps du système solaire (astéroïde ou planète), ou alors un passage près du Soleil", estime un spécialiste.
Un millier de blessés
Une pluie de météorites s'était abattue le 15 février au-dessus de Tcheliabinsk après l'explosion, à une vingtaine de kilomètres d'altitude, d'un astéroïde d'une taille estimée à 17 mètres de diamètre et d'un poids de 5000 à 10'000 tonnes. Plus que les milliers de petits fragments rocheux qui ont atteint le sol, c'est l'onde de choc de la désintégration, environ une minute plus tard, qui a provoqué d'importants dégâts dans la ville, blessant plus d'un millier de personnes.
De nombreux fragments ont été retrouvés dans la région mais on pense que le plus gros morceau de la météorite a sombré dans le lac Tchebarkoul, où certains scientifiques tentent de le localiser et de le remonter.
afp/amitt