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L'interdiction de fumer en Suisse aurait fait baisser les crises cardiaques

Affichette d'interdiction de fumer dans un café.
Au Tessin, les cas d'un dangereux type d'infarctus ont diminué d'un cinquième après l'interdiction décrétée en 2007.
Une étude d'un hôpital tessinois tend à démontrer que l'interdiction de fumer en Suisse dans les lieux publics aurait eu un impact sur le nombre d'hospitalisations pour un type d'infarctus dangereux.

L'interdiction de fumer dans les espaces publics fait baisser le nombre d'infarctus, selon une nouvelle étude suisse. Au Tessin, les cas d'un dangereux type d'infarctus ont diminué d'un cinquième après l'interdiction décrétée en 2007. A Bâle-Ville, où il n'y avait pas d'interdiction à l'époque, le nombre de cas est resté constant.

Comparaison Tessin-Bâle

Des médecins de l'Hôpital San Giovanni de Bellinzone ont relevé le nombre moyen d'hospitalisations pour une forme particulièrement dangereuse d'infarctus - le STEMI - trois ans avant et trois ans après l'interdiction du tabac dans les espaces publics. Ils ont ensuite comparé ces données à celles du canton de Bâle-Ville.

Résultat: pendant les années qui ont suivi l'interdiction, le Tessin a compté un bon cinquième de patients avec STEMI en moins. Bâle-Ville en revanche n'a pas connu d'effet similaire.

L'effet a été le plus remarquable pour les femmes de plus de 65 ans.

ats/pb

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Des résultats identiques dans d'autres pays

Les lois visant à réduire la consommation de tabac et la fumée passive sont donc extrêmement utiles, souligne la SEC.

Ces résultats correspondent à ceux obtenus dans d'autres pays.

A Brême (D), les STEMI ont reculé de 26% dans les années 2008 à 2010 après la mise au ban du tabac, selon la Société allemande de cardiologie.