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Google présente des vues de la zone sinistrée de Fukushima

Capture [Google Street View]
Les internautes peuvent se rendre virtuellement jusqu'à l'entrée de la centrale de Fukushima. - [Google Street View]
Le géant américain de l'internet Google publie de nouvelles vues de rues des villes et des villages du nord-est du Japon abandonnés après l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011.

Via un site appelé "Mirai no kioku" (Mémoire pour l'avenir), Google offre grâce à son outil "Street View" des images de 12 agglomérations désertées de la préfecture de Fukushima, dont les cités de Futaba et Okuma, à la frontière desquelles se trouve la centrale ravagée.

Les nouvelles vues montrent des maisons effondrées, des routes défoncées et autres dégâts provoqués par le tremblement de terre et le tsunami dans Futaba, à proximité du complexe atomique.

Comparaison avant-après

Le groupe américain utilise un véhicule spécial géolocalisé équipé d'une caméra, sous de strictes conditions de réalisation pour protéger son personnel de la radioactivité ambiante.

Les nouvelles vues peuvent en partie être comparées avec celles des mêmes lieux avant le drame.

Les images prises par Google dans la zone sinistrée sont visibles à l'adresse: http://www.miraikioku.com/streetview/en.

L'utilisateur peut se rendre virtuellement jusqu'à l'entrée de la centrale: http://www.miraikioku.com/?m=sv&ll=37.417701,141.020761&h=60&period=after.

afp/pym

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Un flux d'eau souterraine

La compagnie gérante de la centrale de Fukushima a annoncé avoir localisé pour la première fois un flux d'eau souterraine qui entre dans le sous-sol d'un bâtiment et en ressort contaminée, posant de graves problèmes de pollution alentour.

Tepco explique que de l'eau provenant d'un côté montagneux s'inflitre dans le sous-sol du bâtiment qui héberge la turbine du réacteur numéro un, via un passage de câbles et canalisation.

La localisation des points d'entrée de cette eau naturelle est essentielle pour pouvoir stopper efficacement le flux et éviter sa contamination puis sa fuite dans l'océan Pacifique voisin.

Le gouvernement nippon prévoit de construire un "mur de glace" vertical souterrain pour isoler le sous-sol de la centrale de l'océan ainsi que des nappes souterraines et éviter l'entrée et la sortie d'eau, mais les coûteux travaux envisagés nécessiteront deux ans.