L'accident vasculaire cérébral (AVC), plus couramment appelé attaque cérébrale, frappe une personne sur six dans le monde.
En Suisse, cette affection touche entre 10'000 et 16'000 personnes chaque année et représente la troisième cause de décès après les maladies cardio-vasculaires (infarctus, angine de poitrine,...) et les cancers.
Les écarts se creusent
Alors que la mortalité due à un AVC a augmenté de 42% dans les pays en développement, elle a sensiblement baissé (-37%) ces vingt dernières années dans les pays développés.
Comment reconnaître cette maladie?
Un AVC est le résultat d'une perturbation soudaine de l'afflux sanguin dans le cerveau.
Cette mauvaise irrigation provoque différents symptômes très reconnaissables: difficulté à parler (la personne ne trouve plus ses mots pour s'exprimer de façon cohérente et/ou ne comprend plus des questions simples), paralysie (le plus souvent d'une seule partie du corps, comme le visage), troubles visuels (vision double ou perte de la vue d'un oeil), maux de tête violents et troubles de l'équilibre.
Un test universel, nommé FAST, existe pour détecter rapidement un éventuel AVC:
Lors d'un AVC, chaque minute compte. Les urgences (144) doivent être immédiatement contactées. Plus la prise en charge est précoce, plus la chance de guérison est élevée.
Quelles séquelles après un AVC?
Les séquelles suite à un AVC varient considérablement d'une personne à l'autre. Environ un quart des personnes touchées meurt dans les semaines qui suivent l'attaque. Un autre quart ne subit pas de conséquences invalidantes. Un quart parvient, avec de l'aide, à être autonome au quotidien. Enfin, un quart reste dépendant.
Parmi les séquelles qui suivent une attaque cérébrale, certaines sont visibles, comme une hémiplégie (paralysie qui touche la moitié du visage, un bras ou une jambe). Certains handicaps sont en revanche invisibles: troubles de la concentration, de la mémoire, des sens ou troubles du comportement.
Comment sensibiliser?
Les efforts en matière de prévention s'intensifient chaque année, notamment à l'occasion de la journée mondiale de l'AVC qui a lieu tous les ans le 29 octobre. Pour que la population soit toujours mieux informée, les spots de prévention sont un des canaux choisis par les autorités.
En Suisse, le message reste simple et concis: appelez le 144.
Du côté de nos voisins français, le gouvernement a opté pour une campagne pour le moins ludique. Une chanson a été créée spécialement pour que le message de prévention s'imprègne tout en musique:
Comment prévenir une attaque?
Certains facteurs peuvent augmenter les risques de déclencher un AVC, tels que l'obésité, l'hypertension, le tabagisme ou les maladies cardiaques.
Il est donc conseillé de manger moins salé, et plus sainement (avec plusieurs fruits ou légumes par jour); de faire davantage d'exercice; d'arrêter de fumer; et d'éviter le stress. Enfin, un verre de vin par jour est aussi recommandé (voir: les recommandations de la Société Suisse de Nutrition).
Mélanie Ohayon
(Sources: SanteRomande.ch, Fragile Suisse, Fondation Suisse de Cardiologie, HUG, AMG)
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L'Agence régionale de santé a lancé une campagne de prévention des #AVC en #Aquitaine. http://t.co/oaLlY3E6hm
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