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La création d'un sanctuaire marin en Antarctique à nouveau refusée

Les eaux de l'Antarctique sont l'une des zones les plus préservées du monde. [AP Photo/Aurora Expeditions, Andrew Halsall]
Les eaux de l'Antarctique sont l'une des zones les plus préservées du monde. - [AP Photo/Aurora Expeditions, Andrew Halsall]
La Russie et la Chine ont mis leur veto vendredi à la mise en place de réserves marines en Antarctique. Encore préservées, les eaux de l'océan Austral sont menacées par le développement de la pêche.

Les négociations sur la création de sanctuaires marins en Antarctique se sont de nouveau conclues sur un échec vendredi en Australie, Chine et Russie faisant obstacle à la protection de ce fragile écosystème.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une vaste aire maritime de 1,25 million de km2 en mer de Ross.

La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique, côté océan indien, sur une étendue de 1,6 million de km2.

Ecosystèmes exceptionnels

Ce projet a été rejeté par la Russie et la Chine. Pékin n'était en revanche pas défavorable à la proposition américaine, selon un membre des délégations officielles.

Les eaux de l'océan Austral abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.

afp/dk

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Troisième échec depuis 2012

Les membres de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) étaient réunis à Hobart, sur lîle australienne de Tasmanie.

Il s'agit du troisième échec depuis 2012 pour la CCAMLR. L'instance créée en 1982 pour gérer les ressources marines du continent de glace regroupe 24 Etats ainsi que l'Union européenne.

Le "pirate écolo" Paul Watson de retour aux Etats-Unis

Le militant écologiste canadien Paul Watson, visé par une demande d'arrestation d'Interpol depuis 2012 et en exil en mer depuis quinze mois, a annoncé jeudi avoir débarqué lundi aux Etats-Unis.

Paul Watson a passé la douane à son arrivée à Los Angeles et "n'a pas été arrêté", a indiqué la présidente de l'ONG Sea Shepherd France et proche du "pirate écolo", réputé pour son combat contre les navires baleiniers japonais.

Selon Sea Shepherd, le militant est resté en haute mer depuis sa fuite d'Allemagne, participant l'hiver dernier à une nouvelle campagne en Antarctique contre les baleiniers japonais.