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Détection d'un nouveau gaz à effet de serre très résistant

A Durban, 190 pays ont tenté de trouver une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et proroger le Protocole de Kyoto. [AP/Keystone - Frank Augstein]
Sur une période de 100 ans, le PFTBA aurait un impact sur le réchauffement climatique largement supérieur à celui du CO2. - [AP/Keystone - Frank Augstein]
Le perfluorotributylamine (PFTBA), un gaz artificiel utilisé dans l'électronique, a un impact sur le réchauffement climatique de loin supérieur au CO2, ont affirmé des chercheurs canadiens lundi.

Un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant a été détecté dans l'atmosphère par des chercheurs de l'Université de Toronto, selon une étude parue lundi dans la revue Geophysical Research Letters.

Le perfluorotributylamine (PFTBA), un gaz artificiel utilisé dans la fabrication d'équipements électriques et électroniques a, selon leurs analyses, l'effet radiatif le plus puissant de tous les gaz présents dans l'atmosphère.

Aucun agent capable d'éliminer le PFTBA

Il n'a pas été répertorié jusqu'à présent dans la famille des gaz à effet de serre persistants, dont fait partie le dioxyde de carbone (CO2). Pourtant, une seule molécule de PFTBA dans l'atmosphère aurait le même impact sur le réchauffement climatique que 7100 molécules de CO2, selon les scientifiques.

De plus, ce gaz a une très longue durée de vie dans la basse atmosphère avant de se dissiper dans les couches les plus élevées. Aucun agent capable de l'éliminer n'est connu.

afp/ptur

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