Selon la presse japonaise, la société Novartis Pharma fait l'objet d'enquêtes depuis que deux universités ont révélé il y a plusieurs mois suspecter des maquillages d'informations visant à exagérer l'efficacité d'un médicament utilisé notamment contre l'hypertension, le Diovan (ou Valsartan).
Un salarié de Novartis, qui a quitté l'entreprise depuis, avait participé à des études universitaires concernant ce médicament, en cachant son affiliation. Il aurait arrangé les statistiques, un incident que le ministre de la Santé, Norihisa Tamura, a jugé "extrêmement regrettable".
Le journal Yomiuri Shimbun affirme que le ministère a décidé de porter plainte contre la filiale japonaise.
Pas encore décidé
Interrogé par l'AFP, un responsable du ministère a expliqué que le dépôt d'une plainte constituait "une option". "Rien n'a été décidé pour l'instant", a-t-il déclaré.
En vertu de la loi japonaise, une personne reconnue coupable d'avoir exagéré les vertus d'un médicament encourt une peine de deux ans de prison et 2 millions de yens d'amende (17'000 francs).
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